L'Evénement
: Paris à feu et à sang le 11 août prochain... Une catastrophe terrible,
provoquée par l'écrasement sur Vincennes de la station orbitale Mir...
Comment cette vision vous est-elle venue ?
Paco Rabanne
: C'est une longue histoire. . . En 1951, j'avais dix-sept ans, j'entreprenais
des études d'architecture aux Beaux-Arts. Je marchais le long
des quais de la Seine quant tout à coup, comme dans un flash, j'ai
entendu quelque chose d'effroyable : des dizaines, des centaines de
gens brûlant vifs qui couraient dans les rues de Paris en hurlant.
Leurs cris étaient si distincts et si terrifiants que j'ai dû me boucher
les oreilles pour ne plus les entendre. Certains se jetaient dans
la Seine, où ils continuaient de se consumer. Lorsque cette vision
pris fin, j'ai regardé autour de moi : tout était parfaitement calme.
Mais
comment en êtes-vous arrivé à la conclusion que cela se passerait
le 11 août prochain ?
Tout est dans
le soixante-douzième quatrain de la dixième centurie des Prophéties
de Nostra- damus : l'an mil neuf cent nonante neuf sept mois
Sept
mois.., c'est donc le mois de juillet ?
Oui, mais le
calendrier employé par Nostradamus est en décalage de dix jours...
et il faut compter sept mois à partir de janvier, ce qui nous fait
arriver à la fin des dix premiers jours d'août, vous comprenez ? Et
c'est précisément le 11 août qu'aura lieu la plus grande éclipse du
siècle. Celle-ci s'accompagne d'une conjonction astrale particulièrement
inquiétante pour notre pays. Je vous rappelle qu'en inversant 1999
on obtient 6661, soit 666, le nombre de la Bête, accolé à 1, le chiffre
de Dieu : l'affrontement entre le Christ et l'Antéchrist annoncé dans
l'Apocalypse !
Admettons...
Mais tout cela ne nous explique pas le crash de Mir.
La clé est chez
Nostradamus, une fois de plus. Le sixième quatrain de la troisième
centurie dit : «Chevaux, boeufs, hommes : l'onde mur touchera.» L'«onde
mur», ne serait-ce pas l'évocation de l'odieuse Mir ? Retournez le
«u» de mur et vous obtenez un «n». Or le grand «N» se prononce « i »
dans l'alphabet cyrillique. Nous avons donc l'équation suivante :
Mur = Mnr = MNR = Mir !
Il
fallait y penser... Mais pourquoi Paris ?
Nostradamus
parle du «fort Nicene» : c'est évidemment du château de Vincennes
qu'il s'agit. Saviez-vous que de Gaulle lui-même avait renoncé au
tout demier moment à y installer son gouvemement ?
Et
pourquoi le Gers ?
Mir est une station
orbitale montée de bric et de broc, et constituée de divers vaisseaux
arrimés les uns aux autres qui vont se séparer en plusieurs morceaux
en entrant dans l'atmosphère : certains tomberont sur Paris, d'autres
sur le sud-ouest de la France. On peut aussi envisager qu'un vaisseau
de type Soyouz, en tentant de relever l'orbite de Mir, soit finalement
entraîné dans sa chute et tombe par là-bas. Je n'ai rien contre cette
région, mais les quatrains de Nostradamus sont éloquents. Je n'y peux
rien.
Votre
livre est sorti ce printemps : vous auriez tout de même pu nous prévenir
avant !
Mais je n'ai
su exactement ce qui allait cauer la catastrophe qu'il y a deux ans,
lors d'une conversation avec un chercheur en aéronautique du CNRS.
C'est lui qui m'a mis sur la voie de Mir, ensuite j'en ai eu la confirmation
chez Nostradamus.
Quels
seront les signes avant-coureurs de cette catastrophe ?
Le tonnerre et,
disent d'autres prophéties, une grande croix blanche sur Paris dont
le centre sera rouge vif. Quand vous apercevrez ces signes, fuyez
! Car il est dit que ce jour-là, le premier jour, vous pourrez
encore sortir de la ville. Le deuxième jour, vous en serez prisonnier;
le troisième jour, vous y périrez ! Alors fuyez, je vous en conjure,
fuyez !
Vous-même,
où serez-vous le 11 août ?
En Bretagne,
où j'ai passé toute mon enfance. En compagnie de mon fils adoptif
je l'espère.
[...]
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